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Sohier
Dans Arvor
Dans l'Heure Bretonne
Dans Stur
Dans Breiz Atao
Obsèques de Sohier
Le breton à l'école
Mensonges assassins
Qui est responsable ?
| | Sohier dans Breiz Atao « Les revendications scolaires : ‘ REFAITS ‘ une fois de plus. (…) On ne voit guère comment pourrait leur être faite une leçon sur Jean IV ou le fameux siège de Nantes dans ce foyer de chauvinisme et d’impérialisme français qu’est une école normale d’instituteurs. (…) Demander une part plus grande de l’histoire de Bretagne dans les écoles du gouvernement français, c’est proposer à l’étranger des moyens nouveaux et des occasions nouvelles de faire disparaître l’esprit breton ; c’est lui servir de complice (…) Skolaer Ar Vro » octobre 1923 « Notre ‘ patriotisme , ce n’est ni le mépris, ni l’ignorance, ni la haine de l’étranger (…) ‘ Yann Ar Skoler » janvier 1924 « Les étrangers (…) Les uns viennent de bien loin, des pays d’outre-mer où le soleil ne se montre pas toujours. Les yeux bleus et les cheveux blonds dominent parmi eux et, malgré leurs visages anguleux, leur tenue modeste et leur timidité leur donnent presque un air de chez nous. (…) Quant aux autres, (…) ils encombrent nos côtes, nos villes et nos campagnes de leurs hordes bariolées. (…) On les voit partout en bandes, hurlant et braillant des chansons salées, vieilles et jeunes la figure peinte comme des poupées, parcourir le pays dans des tenues indécentes. (…) Qu’ils prennent garde ! Les rancunes et les injustices présentes s’ajoutent à celles du passé et cela commence à bien nous peser sur les épaules ! Yann Skolaer » juillet 1926
Répugnante duplicité xénophobe, au profit des "nordiques".
« Foyer de propagande de Gwencamp (…) M. Sohier, président, prit la parole ». C’est le numéro de parution du « Manifeste de Gwalarn » de Hemon et Mordrelle, page 524, où la Swastika « celtique » fait son apparition, en février 1925, comme insigne de Breiz Atao. Et comme en-tête de la rubrique où apparaît Sohier, sous son nom Dans le numéro suivant, c’est « Yann Skolaer » qui est cité dans une réunion de propagande à Guingamp, sous la Swastika, en mars 1925 Dans le numéro suivant, réunion de propagande à Guingamp, sous la Swastika : « Kas al levriou d’an Sohier » , en avril 1926. Dans ce numéro, « Chant de Marche » de Roparz Hemon, deux pages plus loin. En juin 1925, sous la Swastika : « Trégor : M. Jan Sohier prie ses camarades du Trégor de lui communiquer les noms et adresses des nouveaux abonnés récoltés par eux. » Juillet 1925 : « Foyer de Gwencamp . – Ceux de nos camarades qui se trouveront dans le pays du 7 au 10 septembre sont néanmoins invités à porter leur insigne et à se mettre en relation avec le foyer local en s’adressant, pendant les vacances, à M. Yan Sohier, rue Murigneux, Lamballe (C.-du-N.). » Dans ce numéro, page 584, compte-rendu du Congrès Pan-Celtique (Inter-Celtique ?), où Hemon, Mordrelle et Marchal représentent Breiz Atao. Novembre 1925 : « Pour un Drapeau de l’U.Y.V. (…) le drapeau national (…) 2e Liste : M. Sohier, 10 fr. (…) » « La Vie des Sections, Guingamp. Sous la vigoureuse impulsion de Yann Skolaer, la Section de Guingamp continue à se développer. Elle vient de créer un cours de breton et un autre d’histoire de Bretagne. » toujours sous la Swastika, en juin 1926. Page suivante : « Nos adhérents à l’étranger. – Marseille (…) Nous souhaitons une prompte extension à la nouvelle Société des Bretons exilés (…) Les adhérents qui dans un but de propagande voudraient aider à populariser notre chant national pourront s’adresser à M. Y. Sohier, instituteur à Plouguiel, par Tréguier. »
La participation de Sohier au PAB est signalée.
Après l’éclatement du PAB, un courant se définit comme « fédéraliste », finalement « de gauche », avec Morvan Marchal (qui se revendiquera en 1943 de Déat ). L’autre partie fait paraître Breiz Atao en revue. Quel est le choix de Sohier ?
En janvier 1932 :
« Un sens à notre nationalisme (…) Le véritable aspect de notre mouvement, le seul qu’il faut retenir, c’est l’aspect BRETON, national et constructif : CRÉER UNE CIVILISATION, qui ne doive rien à la civilisation française. (…) Combien plus vrai, combien plus sensés nous semblent ces mots de Philippe Lamour dans Plans de décembre. Parlant de la révolution allemande, déjà commencée, il dit : ‘ Il n’y aura de révolutions que nationales. ‘ Et plus loin : ‘ La Révolution sociale allemande, loin de détruire le sens national, risque au contraire de le conforter, de lui donner un sens : l’ensemble cohérent des peuples de langue allemande, animé du même idéal, obéissant aux même mots d’ordre, inclus dans les mêmes institutions d’un État moderne et lourd d’espérance. Ce sens du DEUTSCHE VOLK, auquel aucun allemand n’est tout à fait étranger, prendra une valeur nouvelle et considérable. ’ Voilà la clef de la question » . Cette déclaration pro-nazie, se préparant à la « révolution » nationale-socialiste de 1933, mérite un soutien financier : « Diner ar vro, neuvième liste, Yann Sohier (c’houevrer), 10 F » Nous allons en voir les conséquences.
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