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En 1990, Per Denez donne une demi-précision : “ (…) il fut blessé à Berck (…) Après une hospitalisation en Allemagne, il fut renvoyé dans son foyer. ”
56. “ Per Denez ” (Pierre Denis) commence sa carrière dans Arvor, au coté de Roparz Hemon 57. Il est, entre autres, vice-Président de l’Institut Culturel de Bretagne en 1999, et connaît donc particulièrement bien Roparz Hemon. Roparz Hemon a donc délaissé les hôpitaux de Berck, dans le Pas-de-Calais, pour être “ soigné ” à Berlin, à plus de 1000 kilomètres de là. Cela montre le caractère précieux de Roparz Hemon pour les nazis, et est une confirmation de plus du caractère très particulier du “ stalag spécial-Bretons ”, à Berlin.56 “ Roparz Hemon ”, Dalc’homp Soñj !, 1990, p. 29
57 par exemple, Arvor n° 130, 11/07/1943, p. 4 : “ Hor C’hontadenn, Marv an Aotrou kelenner Herver, gant Per Denez ” ; Arvor n° 167, 02/04/1944, p. 2 : “ Boudig an aod, gant Paol Feval, aozet e brezhoneg gant Per Denez ”. Ce dernier article est en dessous de l’hommage à François Debauvais par Youenn Drezen, à coté de l’appel au soutien financier à l’école en breton de Plestin, destinée aux enfants des dirigeants du PNB. Il est également à coté d’un article signé Sten Kidna, pseudonyme utilisé après-guerre dans l’UDB (et par aucun autre “ militant breton ”, d’après le livre sur les pseudonymes) : Le Peuple Breton n° 30, 05/1966, p. 3 ; n° 133, 11-12/1974, p.10. Il y a un “ Centre culturel breton Sten Kidna ”, à Auray, Morbihan. S’agit-il de la même personne ?
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