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Le nazi Olivier Mordrelle, compagnon de François Debauvais à Berlin, confirme dans son livre “ Breiz Atao ” la constitution de troupes auxiliaires des armées d’invasion, en présentant cela comme une proposition d’un officier de l’Abwher, en avril ou mai 1940 (il ne date pas) :
“ ‘’ Pouvez-vous, demande-t-il, recruter parmi vos prisonniers des éléments sûrs, pour précéder nos colonnes dans leur progression vers la Bretagne et en Bretagne ? ‘’ (…) ‘’ Combien de temps nous donnez-vous ? ‘’ – ‘’ Sans délais. ‘’ Il ne pouvait nous faire un plus grand plaisir. ”
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Ronan Caouissin, dans “ Complots pour une république bretonne ”, confirme les consignes de 1939, permettant la sélection des prisonniers “ bretons ”, planifiée avec les nazis :
“ Les leaders du Parti national breton ont donné la consigne à leur adhérents de répondre à la mobilisation générale : ‘’ La guerre sera de courte durée, assurent-ils, et la France sera vaincue (…) Nous nous retrouverons quand le moment sera venu. ‘’. (…) messages lourds de sens caché (…) ”
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Il continue, sur la mise en œuvre du dispositif commun aux nazis et au Breiz Atao, grâce à la débâcle de l’armée française, en mai 1940 :
“ (…) les nationalistes bretons se font connaître aux autorités allemandes. (…) les officiers ont été informés par une circulaire. Ces premiers prisonniers Breiz Atao (…) sont reçus (…) en hommes libres.. ”
42 ; “ Les bretons sont (…) invités à faire leur déposition sur des imprimés, ‘’ Listen für Bretonen ‘’ ” 43 “ ‘’ Connaissez-vous Debauvais et Mordrel ? Bien. Vous allez les voir ‘’. ” 4440 “ Breiz Atao ”, Olivier Mordrelle, p. 265
41 “ Complots pour une république bretonne ”, Ronan Caërléon (Caouissin), p. 185
42 “ Complots pour une république bretonne ”, Ronan Caërléon (Caouissin), p. 201
43 “ Complots pour une république bretonne ”, Ronan Caërléon (Caouissin), p. 202
44 “ Complots pour une république bretonne ”, Ronan Caërléon (Caouissin), p. 205
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