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| Les « militants nationalistes bretons » : une bande de criminelsOn n’a donc pas des « militants nationalistes bretons » qui ne connaissent pas « l'existence de "fours crématoires" », mais une bande de criminels qui prend sa place pour alimenter tout ce qui mène aux fours crématoires ; la LVF et ses "bretons de la LVF", correspondants de L'Heure Bretonne et du PNB, arrivant précocement dans la zone où l'extermination de masse est en cours, dès novembre 1941. Des « Eichmann de papier » - comme Pierre Vidal-Naquet appelle les négationnistes d’aujourd’hui -, auquel l’actuel « mouvement breton » a fourni sa cohorte, en fusion totale avec ceux qui ont eu la même activité avec Mordrel dans le PPF (Parti Populaire Français de Doriot), avec Marchal dans le RNP (Rassemblement National Populaire de Déat), avec les groupes de tueurs de la Milice de Darnand incorporant André Geoffroy-Ponsignon, Jean Marty (membre du Kuzul Meur, Grand Conseil secret), Guy Vissault (fusillé à la Libération comme chef d'un Kommando de la Gestapo), Joseph Le Ruyet (fusillé à la Libération pour son activité dans la Gestapo et le Bezen Perrot), Alan Louarn (toujours glorifié parmi les fondateurs de Diwan pour son "action culturelle") [voir "L'hermine et la croix gammée", G. Cadiou, p. 149 ; "Les nationalistes breton sous l'occupation", K. Hamon, p. 80, 131, 147, 201]. Quand ils ne sont pas en action dans les groupes de tueurs, cette caractérisation des « Eichmann de papier » vaut encore plus pour les collaborationnistes à l’œuvre dans L'Heure Bretonne, autant que pour Brasillach fusillé à la Libération comme directeur de Je suis partout (où écrivait Morvan Lebesque). [lire en PDF] |
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