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En considérant
la collaboration de Roparz Hemon avec les nazis François Debauvais et Olivier Mordrelle dans la constitution de la milice du PNB, à intégrer aux armées nazies d’invasion, en juin 1940 à Berlin ;
la collaboration de Roparz Hemon et du nazi François Debauvais dans la commission histoire de l’Institut Celtique de Bretagne, entre 1941 et 1943 ;
la contribution de Roparz Hemon, du nazi François Debauvais, et de leur entourage nazi à la revue nazie Galv ;
quel étonnement peut-on avoir à trouver Roparz Hemon dans les listes de la Gestapo ?
Ceci est en conformité avec le rapport de dénonciation du préfet (pétainiste !) Ripert aux nazis, rapport qui dénonce des Juifs et des Résistants, publié par Henri Fréville en 1985 dans “ Archives secrètes de Bretagne ” 58, où Roparz Hemon, Yann Fouéré sont cités comme pouvant témoigner devant les nazis, sans qu’il ait été possible de trouver aucune tentative de réfutation de la publication de Henri Fréville. Mais peut-être de telles tentatives existent-elles ?
L’interprétation des documents consultés serait-elle – ce qui ne constitue pas une contre-preuve – niée énergiquement, tout concourt néanmoins, en plus de ces documents, à affirmer, sur la foi de documents multiples et irréfutables, que Roparz Hemon n'était pas seulement un “ collaborateur ” des nazis.
Roparz Hemon était payé par les nazis, vivait avec des nazis, était entouré de nazis, défendait tous les éléments de l’idéologie nazie et de l’activité nazie, mais n’était pas nazi ? Qui peut y croire, sans se réfugier dans des actes de foi ?
58 Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, Le rapport sur François Ripert, reproduit intégralement chapitre VII, p 131 à 152
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