Dénonciation aux Nazis
 

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Dénonciation aux Nazis

Mœurs concentrées " d’extrême-droite ", des extraits d’un rapport de dénonciation aux nazis du Préfet (Pétainiste !) Ripert, de résistants, de juifs

 

Pour bien savoir à qui et à quoi nous avons affaire, il est essentiel d’examiner les rapports concrets et vérifiables avec les nazis, révélés par Henri Fréville, qui a dépouillé les archives du « Majestic », siège de l’administration nazie en France occupée :

« Un extrait typique du fichier du Majestic, dénonciation émanant des milieux autonomistes bretons : Rapport Général sur le préfet de la région de Rennes : François Ripert, en date du 12 avril 1942 (Archives Nationales, A.J. 40-544. Référence : dossier V in 133 (I) 30-4. Groupe I. Objet : les préfets français dans la zone occupée).

(…) Outre le fait que Werner Best indique explicitement que Léo Weisgerber fut l’auteur de l’envoi qui lui fut fait personnellement du rapport, il note que les renseignements sur le préfet Ripert qui le constituent émanent des cercles autonomistes bretons (…). Le rapport traduit surtout l’hostilité acharnée d’un certain milieu breton avant tout acquis aux positions défendues par Yann Fouéré, le journal La Bretagne et quelques responsables de l’Institut celtique. (…)

D’autres rapports, très proches par leur esprit et leurs conceptions, figurent également dans les archives du Majestic mais dont les auteurs sont nommément désignés laissant peu de doute sur les origines du présent document. (…)

‘ (…)

III. Action politique du préfet Ripert, depuis novembre 1940.

A. – Déclarations et attitudes directement anti-allemandes.

1) Attitude générale.

Le préfet Ripert s’efforce autant que possible d’éviter tout contact avec les autorités militaires d’occupation.

C’est ainsi qu’il cherche, par tous les moyens, à ne se rendre que le moins possible à la Feldkommandantur des départements Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord. Il ne s’y rend que lorsqu’il en est absolument obligé et il déclare ouvertement que, dans ces cas, il ne met pas de chapeau pour ne pas être obligé de saluer des officiers allemands.

2) Déclarations au sujet de la guerre de Syrie.

Au cours d’une conversation tenue pendant l’été 1941 avec M. Yann Fouéré, directeur de La Bretagne, lorsqu’il entretenait encore des relations courtoises avec celui-ci, le préfet Ripert lui dit combien il était satisfait que le gouvernement français n’ait pas accepté le concours de l’Allemagne pour la défense de la Syrie.

M. Fouéré pourrait sans doute donner plus de précisions sur les termes exacts employés au cours de cette conversation.

3) Déclarations de Sainte-Anne-d’Auray (1er novembre 1941)

(…) M. Ripert conseilla aux préfets de faire porter, devant l’opinion publique, sur le compte des Allemands, la responsabilité des mesures de restrictions prises par l’Administration française.

Enfin, il déclara, en propres termes : Faites comme moi : j’évite autant que possible d’avoir des rapports avec les autorités allemandes. Je laisse ce soin à mes collaborateurs.

Ces déclarations ont été entendues, outre par les personnes auxquelles elles étaient destinées, par des journalistes présents, notamment M. Rouault, rédacteur en chef de rédacteur en chef de La Bretagne. (…)


B. – Relations avec les milieux anti-allemands notoires.

1) Appui donné à des anti-allemands notoires.

Le préfet régional Ripert accorde son appui à la direction régionale du secrétariat d’État à la Jeunesse, aux éléments les plus anti-allemands.

C’est ainsi que, quand on a voulu créer un hebdomadaire pour combattre la propagande du parti national breton dans la jeunesse bretonne, il s’est adressé, pour en prendre la direction à M. Lucien Grassineau, dit Pol Ardent, assistant régional du secrétariat d’État à l’Éducation et à la Jeunesse pour la province de Bretagne (2, rue Coëtquen à Rennes).

M. Grassineau est profondément hostile à l’Allemagne et n’hésite pas à le déclarer, (…) M. Grassineau déclarait : ‘ Je n’aime pas Hitler ‘ et se complaisait à énumérer les défauts du chef de l’État allemand. (…)

2) Relations avec les milieux ‘ de gaullistes ‘

(…) Adolphe Le Goaziou, libraire à Quimper, rue Saint-François, dirige le mouvement ‘ de gaulliste ‘ dans la bourgeoisie du Finistère avec la collaboration de deux professeurs : MM. Charles Chassée et Auguste Dupouy, rédacteur à La Dépêche de Brest.

Une autre personnalité de ce groupe, M. Henri Waquet, archiviste départemental du Finistère, demeurant à Quimper, a été condamné le vendredi 11 juillet 1941 à dix ans de travaux forcés par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 752, à Quimper, pour activité nuisible à l’armée d’occupation.

C’est l’industriel Schang qui fait la liaison entre le groupe ‘ de gaullistes ‘ actifs et le préfet régional Ripert.


C. – Action anti-allemande dans l’exercice de ses fonctions.

1) Nomination de personnalités anti-allemandes.

(…) M. Robert de Toulouse-Lautrec, propriétaire-agriculteur, maire de Mordelles, conseiller général de l’Ille-et-Vilaine. Ce personnage, très anti-allemand, est lié à la famille des Rothschild, par son mariage avec l’une de leurs parentes du nom de Mlle Bamberger ; (…)

2) Déplacements de fonctionnaires collaborationnistes. (…)

3) Action favorisant le désordre dans les services du Ravitaillement.

(…) Le journal La Bretagne dut faire campagne pendant des mois contre ce personnage et ses manœuvres

(…) Exactions et abus dénoncés, en vain, pendant des mois, avec preuves à l’appui par le journal La Bretagne.

(…) ‘ commission n°15 ‘ dénoncée chaque semaine (à partir du 17 février 1942) par l’hebdomadaire L’Heure Bretonne (…) campagnes à laquelle l’hebdomadaire Le Pilori a fait écho dans son numéro du 19 février 1942 (…)


D. – Hostilité du préfet Ripert aux groupements collaborationnistes.

1) Au R.N.P.

(…) L’attaque la plus violente a été écrite par M. Marcel Déat lui-même, dans le numéro du 19 mars 1942 de L’œuvre, en éditorial, sous le titre : ‘ Le tyranneau et le journaliste ‘ (…)

2) Au groupe « Collaboration ». (…)


E. – Hostilité du préfet Ripert aux organisations bretonnes.

1) Évolution du préfet Ripert concernant la question bretonne

Dès son arrivée à Rennes, le préfet Ripert se signala comme absolument hostile au mouvement breton et, en particulier, à son expression nationaliste.

Le 21 janvier 1941, il lançait, au cours d’une réunion du conseil municipal de Rennes, une déclaration de guerre formelle au ‘ parti national breton ‘ qui venait , cependant, quelques semaines auparavant (8 décembre 1940) d’adopter une ligne politique plus modérée.

(…) depuis la fin du mois de septembre 1941, il ne cesse de susciter tous les ennuis possibles à tous les organismes actifs du mouvement breton.

2) Action contre le journal La Bretagne.

Peu après le départ de son secrétaire général, Cousin, le préfet Ripert entreprit une lutte très vive contre le journal La Bretagne avec lequel il avait entretenu, jusque-là, des rapports corrects.

a) Demande de suspension de La Bretagne.

Le mécontentement de M. Ripert venait de ce que ce journal menait campagne contre les fonctionnaires indignes et prévaricateurs placés sous ses ordres, à la tête des services de Ravitaillement et de Contrôle des prix.

Il s’adressa alors aux autorités militaires d’occupation pour obtenir la suspension du journal La Bretagne.

b) Pressions exercées sur le professeur Marquis.

(…) membre du Comité de patronage des ‘ Amis de la Bretagne ‘ (…)

c) Circulaire contre les vœux provincialistes des conseils municipaux.

En vue de manifester la faveur que rencontrent les revendications bretonnes dans le public et même auprès des nouvelles municipalités nommées par le régime Pétain, les ‘ Amis de la Bretagne ‘ envoyèrent aux différents conseils municipaux des quatre départements de la région de Rennes, le texte d’une adresse au maréchal Pétain, pour la création de la province de Bretagne, dans le cadre de la France.

Le texte devait être adopté par les conseils municipaux et retourné à l’Association des ‘ Amis de la Bretagne ‘, 19, rue de la Monnaie à Rennes.


Voici le texte intégral de cette ‘ adresse ‘ :

ADRESSE AU MARÉCHAL PÉTAIN
Pour la création de la Province de Bretagne dans le cadre de la France

Le Conseil municipal de ……
Réuni le ……
Sous la présidence de ……

Ce conseil, hostile à tout séparatisme, prend acte avec une profonde satisfaction de la décision du maréchal Pétain de reconstituer la province de Bretagne dans les limites historiques et traditionnelles de ses cinq départements et de lui rendre ainsi certaines de ses libertés.

S’associe pleinement à lui dans cette œuvre et lui demande respectueusement de continuer à faire droit aux constantes requêtes de la Bretagne qui doit suivre dans le cadre de la France régénérée.

1° En constituant, dès maintenant, la préfecture régionale de Bretagne, dans la limite de ses cinq départements et non de quatre seulement, comme elle l’est aujourd’hui.

2° En nommant le plus tôt possible un gouverneur breton à la tête de la province de Bretagne et, dans la mesure du possible, des fonctionnaires bretons en Bretagne.

3° en créant une assemblée ou un grand conseil provincial qui assistera le gouverneur dans sa tâche et qui devra comprendre les représentants des communes et des délégués des forces économiques professionnelles et spirituelles de Bretagne.

4° En réalisant de manière effective l’enseignement de l’histoire de Bretagne dans tous les établissements d’enseignement de Bretagne, réforme déjà promise par M. le secrétaire d’État à l’Éducation nationale.

5° En réalisant, en basse Bretagne, l’enseignement progressif de la langue bretonne en même temps que celui du français, à tous les degrés de l’enseignement et en l’admettant comme deuxième langue facultative au baccalauréat ainsi que l’ont demandé, depuis cinq ans, quatre cents conseillers municipaux et les trois conseils généraux de basse Bretagne, ainsi que la commission de l’Enseignement de la Chambre des députés

Fait pleinement confiance à M. le maréchal Pétain, chef de l’État français pour réaliser au plus tôt ce programme et lui renouvelle ses sentiments de filial dévouement.

Fait à …… le ……
Pour copie certifiée conforme
Le Maire :
Cachet de la mairie :

P.-S. – Prière de renvoyer ce tract, dûment approuvé aux ‘ Amis de la Bretagne ‘, 19, rue de la Monnaie à Rennes.

Devant les premiers succès obtenus par ces vœux auprès des municipalités, le préfet Ripert s’émut. Il donna immédiatement l’ordre à ses préfets de s’opposer au vote de ces motions par les municipalités de leurs départements. (…)

2) Action contre l’Institut celtique.

a) Raisons de l’hostilité du préfet Ripert à l’Institut celtique

A tous ceux qui ont l’occasion de l’approcher, le préfet Ripert ne cache pas son hostilité à l’Institut celtique. Il mène une vive campagne contre lui, en déclarant que c’est une institution allemande et autonomiste. (…)

M. Grassineau répondit avec vivacité : Pas de patronage de l’ ‘ Institut celtique ‘, je ne l’aime pas. Pour expliquer son opposition, il ajouta : L’Institut celtique est compromis à cause de Trécan, agent de la Gestapo (sic) et, enfin, l’Institut celtique est soutenu par l’Allemagne. Voilà ce que l’on sait à la préfecture régionale de Rennes.

b) Action contre MM. Les professeurs R. Hemon et F. Eliès.

Une des marques de l’hostilité du préfet Ripert à l’Institut celtique est la tentative de faire exclure de l’université, MM. Roparz Hemon (Louis-Robert Némo) et M. François Eliès (dit Abeozen) qui sont cependant, l’un et l’autre, professeurs titulaires mais exercent actuellement des fonctions dirigeantes à l’ ‘ Institut celtique ‘ et au poste de radiodiffusion de Rennes-Bretagne, à la demande des autorités militaires d’occupation.

Les tentatives faites dans ce but par le recteur de l’académie de Rennes, M. Souriau, ne l’ont été que sur les instructions formelles du préfet régional.

M. le professeur Roparz Hemon pourrait donner tous renseignements complémentaires sur cette action.

c) Vote contre la participation de l’ ‘ Institut celtique ‘ à la foire-exposition de Rennes.

(…) La véritable raison de cette exclusion, confié par le préfet Ripert à une personnalité artistique bretonne est que M. Creston est membre de l’ ‘ Institut celtique ‘ et, par conséquent, suspect d’autonomisme et de collaborationniste. (…)

d) Propagande contre l’Institut celtique

(…) malgré les conseils qui lui avaient été donnés par les milieux officiels de Vannes de ne pas y participer, en raison du caractère autonomiste et germanophile de l’Institut celtique.

(…) qui appuyait son hostilité sur le caractère autonomiste et germanophile de l’Institut celtique.

Depuis sa création, au mois d’octobre 1941, l’Institut celtique se heurte partout à cette même opposition officielle, orchestrée par le préfet régional Ripert.

Aucun fonctionnaire, aucune personnalité officielle ne peut se consacrer aux travaux de l’Institut celtique, sans risquer de perdre sa place ou, ce qui est fréquemment le cas, d’être déplacé et envoyé hors de Bretagne (cas de MM. Robert Micheau et Guillon, signalés plus haut).

4) Action contre le parti national breton.

a) Principes de l’action du préfet Ripert.

Depuis la fin du mois de septembre 1941, le préfet régional Ripert n’a pas laissé passer une quinzaine de jours sans entreprendre, d’une façon quelconque, dans l’un ou l’autre des quatre départements bretons qui sont soumis à son administration, une action brutale contre le parti national breton.

Cette attitude a pour but de provoquer une réaction violente de la part des adhérents de ce parti, réaction qui permettrait au préfet régional Ripert de demander aux autorités militaires d’occupation d’interdire toute activité au P.N.B. sous prétexte qu’il provoque des troubles dans le pays.

De toutes les affaires suscitées depuis le mois de septembre 1941 contre le P.N.B. et qui font toutes parties d’un ensemble organisé par le préfet régional, cinq lui sont imputables d’une façon tout à fait directe.

b) Affaires Gefflot et Bouessel du Bourg (septembre 1941-mars 1942)

Le 27 septembre 1941, vers 22 h 45, un sous-officier de l’armée allemande (armée de l’air) procéda à l’arrestation, sous les galeries du théâtre de Rennes, de M. Arsène Gefflot, administrateur de l’hebdomadaire L’Heure Bretonne, de M. Jean-Marie Bouessel du Bourg, étudiant, sous prétexte qu’ils posaient des papillons sur le mur de l’édifice. (…)

Le dimanche 5 octobre 1941, M. Bouessel du Bourg fut arrêté par la police française et ‘ interné administrativement ‘ (c’est-à-dire sans jugement), sur ordre du préfet Ripert, jusqu’au 27 octobre suivant, au camp des nomades, boulevard Albert-Ier à Rennes. (…)

L’avocat de M. Gefflot ayant fait savoir au tribunal que la censure allemande avait accepté le texte de ces papillons, ainsi que leur pose, l’affaire ne fut pas appelée à cette audience. (…)

c) Affaire Jacques Queinnec et consort (mars-avril 1942).

(…) Mais cette affaire de dégradation de monuments publics n’est, pour le préfet Ripert, qu’un prétexte pour maintenir un certain nombre d’adhérents du P.N.B. en prison, en attendant de pouvoir entreprendre une action de répression plus violente. Les déclarations faites par son chef de cabinet, M. Baudet-Germain, au directeur du journal La Bretagne constituent une preuve positive de cet état d’esprit. Il déclara, au sujet de cette affaire, que Jacques Queinnec et ses camarades ne seraient pas relâchés tant que la préfecture régionale ne serait pas mise dans l’obligation de le faire. Que cette affaire d’inscriptions et de dégradation de monuments publics n’avait pour but que de garder les jeunes gens à la disposition de la préfecture en vue de lancer une affaire plus importante ; que pour le préfet Ripert, il s’agissait seulement de savoir jusqu’où il pourrait aller sans entraîner de réaction de la part des autorités occupantes. » 11

L’intermédiaire de transmission, cité par Fréville, Weisgerber, était le Sonderführer nazi collaborant, au sein de Radio-Rennes (Radio Paris), avec Roparz Hemon.

 


Ce rapport de dénonciation est, entre autres, recoupé par le témoignage suivant, de celui qui est menacé de mort parce qu’il « dirige le mouvement ‘ de gaulliste ‘ » :

«  (note 68) A la Libération, la police a retrouvé à la préfecture de Quimper la liste des dénonciations de ce secteur. Les allemands exigeaient en effet des dénonciations écrites. Y figurait une dénonciation, signée de la main de Jaffrenou, du libraire-éditeur Le Goaziou de Quimper comme résistant, ce qui était parfaitement exact. Faute de preuve, les Allemands l'avaient relâché. Ces propos ont été tenus à de nombreuses reprises par M. Le Goaziou lui-même (qui fut, à la Libération, président de la commission d'épuration du Finistère). »

Adolphe Le Goaziou est en fait président du Comité Départemental de Libération (CDL).

Taldir Jaffrenou est l’auteur du " Bro Goz ", chant des " nationalistes bretons ", et d’un " Placet " à Pétain " pour le breton ", auquel s’associe Yann Fouéré.

 

Un autre élément de ce rapport de dénonciation apparaît publiquement dans L’Heure Bretonne, hebdomadaire du PNB :

«  Moco + Juive = Breton » 13 : il s’agit de la dénonciation publique de Madame de Toulouse-Lautrec (née « juive » Rothschild - Bamberger), le 15 février 1941, qui sera en même temps liée au Préfet (Pétainiste !) Ripert, dans le rapport de dénonciation en cours de fabrication, et promise au four crématoire. Il faut rappeler que ce " rapport " est déposé 3 mois avant les grandes rafles du " Vel d’Hiv’ ".

Ce rapport de dénonciation accable La Bretagne, Hemon, l’Institut Celtique (sans parler du P.N.B.…)

Dans ce " rapport ", non contesté 15 ans après sa publication par Henri Fréville, ils se glorifient comme collaborationnistes, dénonçant nominalement pour envoyer à la mort résistants et juifs, avec leurs adresses, et des témoins… Toute exaction nazie leur est chère, et ils s’en recommandent et s’en prévalent. Ils font appel à leurs protecteurs nazis en toute occasion, protecteurs qu’ils reconnaissent comme tels, mais qui sont en fait des associés, à égalité entre compagnons idéologiques.

Quelle est la différence avec la " Formation Perrot ", issue du P.N.B., ouvertement intégrée dans les S.S. et la Gestapo ?

Les " extrémistes " sont ouvertement associés aux nazis, les " modérés " officiellement " seulement " Fascistes " sur le terrain de Pétain.

Fouéré a constitué le MOB, dont les organisateurs de l’UDB sont sortis ; Hemon est la grande autorité morale du ‘ breton unifié ‘, revendiqué par Diwan et l’UDB.

Le joyau défendu par ce rapport de dénonciation est l’adresse à Pétain, avec les 5 revendications du " Mouvement Breton ", qui sont toujours les éléments du programme du " Mouvement Breton " actuel.


11 Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, Le rapport sur François Ripert, chapitre VII, p 131-152
12 Michel Nicolas, Histoire du Mouvement Breton, p. 103, et p. 97-98
13 L’Heure Bretonne, n° 32, page 2, 15 février 1941

 
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