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| Intégration à n’importe quel prix ? Au lendemain de la décision du conseil d’État de suspendre l’accord Lang-Diwan, la réponse n’a pas tardé, axée sur le transfert aux régions de l’organisation complète du service de l’Éducation. Une structure ad hoc est aussitôt constituée, « Diwallomp », Comité de Vigilance qui « appelle à la création d’un statut d’école publique régionale pour Diwan » (Ouest-France, 04-11-01) à la tête duquel on trouve Lavanant, ancien Président de Diwan par ailleurs associé de l’Institut de Locarn, et Tangi Louarn de Karta Europa, et roparzhémonien convaincu ainsi qu’on l’a lu. Et pour Jean-Yves Cozan, Vice-Président du Conseil Régional : « La véritable solution, c’est le transfert aux régions de la responsabilité de la culture et de l’éducation » (Ouest-France 01-11-01). En tout état de cause avec l’intégration des écoles privées Diwan, il s’agit de porter un coup fatal au service national d’éducation, d’en finir avec les programmes et les diplômes nationaux, avec les conventions collectives et les statuts assis sur ces diplômes nationaux notamment pour la définition des carrières et des rémunérations.
Ces dispositions cadrent avec les objectifs du même ordre des écoles privées à caractère propre, notamment des écoles catholiques dont la récente appellation « de Bretagne » donne une indication de leur finalité profondément régionaliste.
En finir avec l’Éducation Nationale, pilier de la République une et indivisible : tel est l’enjeu de l’opération à court terme. L’intégration de Diwan est une machine de guerre contre la démocratie et la République.
Gageons que les Démocrates et les Républicains de diverses sensibilités sauront s’opposer à un tel programme.
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