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Henri Fréville expose sur quelle base Roparz Hemon travaille à Radio-Bretagne, antenne de Radio-Paris (« Radio-Paris ment, Radio-Paris est Allemand ») :
"Il fut alors définitivement nommé dans les fonctions de secrétaire aux émissions de la station Radio-Bretagne et bénéficia d'abord de son traitement de professeur au lycée de Brest, détaché à la radio. Il fut ensuite rétribué directement par le budget de Radio-Bretagne alimenté par les fonds provenant du Service de propagande allemand, section France, 118, avenue des Champs Elysées (20). Des difficultés graves s'étaient, en effet, élevées avec les services de l'Éducation nationale relativement à la légalité du détachement obtenu. Le conflit pris fin par un accord amiable, difficilement intervenu, aux termes duquel Louis Némo (Hemon) était ' mis à la disposition de l'autorité occupante '.
(note 20) Rapport sur la provenance des fonds de Radio-Bretagne après examen des documents découverts à la libération de Rennes, à la requête du parquet de la cour d'appel de Rennes, par le professeur Émile Morice, 6 juillet 1945, archives d'Ille-et-Vilaine. Les fonds transitaient par versements au compte de chèques postaux de Radio-Bretagne à Rennes, et à un autre compte ouvert à la Banque de Bretagne.
(note 21) Ces éléments du dossier portent exclusivement sur la manière cavalière dont Louis Némo (Hemon) (Les autorités rectorales ignoraient, administrativement parlant, le pseudonyme Roparz Hemon) reprochait aux autorités académiques la façon dont elles avaient agi à son égard à l'occasion de la suspension de son traitement. La chose, disait-il, constituait ' une offense à l'armée allemande dont je suis l'employé '. (...) " 62
Il ny a donc de la part de Roparz Hemon (et son milieu), aucune hésitation à sassocier aux nazis, à égalité.
62 Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, p 82, voir Murs concentrées collaborationnistes, des extraits d'un rapport de dénonciation aux nazis du Préfet (Pétainiste !) Ripert, de résistants, de juifs
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